lundi 21 février 2011

LA WIN PHOTOGRAPHIQUE

Victoire ! J’ai mes clichés, et même que je les trouve pas mal du tout !
Cette fois, séance dimanche à 18h30 métro Quai de la gare avec Canon et trépied sous le bras, toujours avec Willène. J’ai légèrement modifié le parcours par rapport à la semaine précédente. Je prends souvent la ligne 6, et j’ai remarqué qu’entre les stations Bercy et Quai de la gare, on a un super panorama sur la passerelle Simone de Beauvoir et sur la BNF (la bibliothèque, donc). Mais apparemment, il serait trop dangereux de prendre des clichés directement sur les rails du métro, alors je me suis contentée de les prendre du pont de Bercy…
Petit plan amélioré, avec en rouge, le trajet, en jaune, les « spots » d’où j’ai « shooté », en vert le trajet en métro et en bleu le lieu de restauration, encore The Frog. Petit parenthèse sur le Frog : celui de la BNF est meilleur que celui de Cour St Emilion. Fin de la petite parenthèse.



Petit bémol : alors que le ciel était plutôt dégagé la semaine dernière, hier soir, c’était le contraire. Et comme Paris est bien pollué et bien éclairé, la nuit, les nuages prennent une couleur marronnasse quand il fait noir. Il faut donc jouer sur l’exposition et le cadrage pour éviter de gâcher ses photos.

Les réglages : ouverture à 22, temps d’exposition entre 20 et 30 secondes et ISO à 100 ou 200.











Sur la dernière, je me suis un peu plantée sur la mise au point...

Là, je me suis amusée avec les arcades du viaduc, les voitures et le métro (j’ai eu de la chance, 2 métros se sont croisés juste à ce moment-là !), pour un beau light-painting.




Deuxième light-painting sur la passerelle.



Je suis bien contente de cette séance. Je la renouvellerai sûrement au printemps parce que je tiens à avoir un ciel noir et bien dégagé ! Merci à Willène d’être venue se geler dehors avec moi et de me donner de précieux conseils !


A suivre : selon les résultats que j’obtiens, d’autres photos HDR, et pour la suite, je sais pas, ça dépendra de l’inspiration que me donneront mes vacances. Peut-être un petit roman-photo, tiens…

lundi 14 février 2011

LA LOSE PHOTOGRAPHIQUE

La lose photographique est un art en soi, qui exige de posséder 2 qualités : un rejet de l’institution du mariage et une grande étourderie.
Elle comporte 5 commandements :
- un lieu sans lumière
- une vitesse d’obturation super leeeeeeeente
- des gens qui bougent, font la gueule, passent devant les photographes, tripotent leurs cheveux…
- un usage immodéré des touches ctrl+d
- le temps : froid, pluvieux, neigeux, venteux, caniculaire…

Chapitre 1, mon bon cœur causera ma perte
Willène devait faire des photos pour un mariage et quand elle m’a demandé de lui donner un coup de main, je ne sais pas pourquoi, mon cerveau a dit à ma bouche et à mes cordes vocales de formuler le son « oui ». Petit retour en arrière : en 2004, ma sœur m’avait demandé de faire des photos pendant son mariage et de filmer la cérémonie à la mairie. Je n’ai jamais vu ni les photos ni la vidéo. Quand j'ai essayé de savoir s'ils étaient contents, j'ai eu pour toute réponse un : "oh ça va, mais tu sais y a plein de gens qui ont pris des photos". Donc la veille du jour J, gros stress. Il faut savoir que moi, je suis une fille du sud qui n’est allée qu’à 5 mariages dans sa vie, tous célébrés dans le sud, l’été, en plein soleil, à 30°. Donc assister à un mariage un 5 février c’est contre nature, pour moi. Arrive donc le jour du fameux mariage. Il fait froid, il pleut. Dans la mairie, pas de lumière. Dans la salle réservée aux photos (sous une verrière, encore heureux), les invités s’agglutinent, sortent leur iPhone tout pourris et se mettent au milieu, les mariés sourient à peine, le marié téléphone et la mariée semble souffrir d’un TOC préoccupant la poussant à replacer sa mèche de cheveux toutes les 2 secondes. Dans la salle de la cérémonie : pas de lumière. Là, j’ai fait des photos pas trop pourries parce que du coup, quand le maire parle, les gens s’arrêtent de bouger. Ouf.
Au final, sur 400 photos, j’en ai 30 de bonnes. Re-ouf !
Voici ma meilleure photo de la journée. Je ne plaisante qu’à moitié, parce qu’elle est merveilleusement cadrée, il n’y a aucun élément indésirable et la pose est spontanée.



Chapitre 2, mon étourderie causera ma perte
Après 2 semaines sans rien poster sur le blog pour raisons professionnelles, je trouve enfin le temps de programmer une séance photo. Je fais de la place sur ma carte mémoire, je recharge la batterie, je sors mon trépied et je rameute Willène. Pour le choix du lieu et de l’heure, facile : mon coin préféré de Paris, Bercy, la nuit. Il y a le parc, la Cinémathèque avec ses lampadaires orange et violet, le carrousel, le grand escalier qui mène à la passerelle Simone de Beauvoir, la passerelle en elle-même, de laquelle on voit la bibliothèque François Mitterrand et l’incinérateur à déchets d’Ivry-sur-Seine, et enfin, le parvis de la bibliothèque. Voici le trajet :


Trop douée en Paint, je suis !

Tout se passe pour le mieux : il fait froid mais pas glacial, le ciel n’est pas trop nuageux, il y a très peu de monde, les dalles encore mouillées reflètent la lumière des lampadaires et le carrousel est joliment éclairé. On trouve les spots parfaits pour les cadrages que je veux, et la séance est ponctuée de « oooh, c’est beau », et de « aaaah, elle est bien celle-là ». Arrivée sur le parvis de la bibliothèque, aucun souci. Il faut savoir que l’on n’a pas le droit de faire des photos de la BNF avec un trépied parce que cela peut être considéré comme du travail professionnel, ce qui pose problème au niveau des droits. Une responsable de la bibliothèque s’approche de nous et s’assure que les photos ne sont pas destinées à un usage professionnel, puis comme ce n'est pas le cas, elle nous laisse tranquille. Je finis la séance très satisfaite, j’ai pris tout ce que je voulais comme je le voulais ! Après un passage au Frog (l’art, ça creuse), je rentre chez moi et me jette sur mon PC pour regarder mes clichés. Et d’un clic à l’autre, trop vite, sans faire attention, une mauvaise manip’… j’ai tout effacé.

Je vous laisse imaginer ma honte et mon désarroi, mais voilà, ce sont les risques du métier… Je vais tenter une récupération des fichiers, sans trop y croire, et je retourne faire exactement la même séance samedi prochain !

Pour l’honneur, et parce qu’il faut bien poster des photos, voici quelques clichés que j’avais pris en 2009 à Bercy avec mon ancien appareil, le bridge Panasonic.






Je finis ce billet par un coup de gueule contre les gens qui écrivent « loose » au lieu de « lose » en faisant référence à une situation désespérée comme celles décrites dans ce billet. Commandez un dictionnaire d’anglais pour Noël prochain !

A suivre : photos de Bercy la nuit !!!