dimanche 24 juillet 2011

MARATHON PHOTO FNAC - CANON


Ce samedi, le 23 juillet, se tenait à Paris Plages le premier marathon photo Fnac, en collaboration avec la marque Canon. Willène (le génie derrière Decomplexart) et moi nous sommes inscrites, et hier matin, vaillantes bien qu’à peine réveillées, nous nous sommes retrouvées au bord de la Seine en compagnie de 298 autres photographes. Parmi les participants, on trouvait de tout, des plus jeunes aux plus vieux, des  débutants tendance iPhone aux pro suréquipés en objectifs, tous réunis par notre passion pour la photo. Le principe est simple : on nous donne un thème, et nous avons 2 heures pour l’illustrer par 2 clichés. Le temps écoulé, nous rendons nos clichés aux organisateurs du concours qui nous donnent le thème suivant. 1ère observation : 2 heures, ça passe vite. 2ème observation : difficile de trouver des idées originales, qui ne vont pas être reprises par 75% de nos concurrents, les «other contestants». 3ème observation : un temps pourri comme ça un 23 juillet, c’est franchement pas cool…
La journée fut digne de Pékin Express, mais c’est une expérience amusante, enrichissante et artistiquement exigeante. Etre poussé hors de sa zone de confort, ça fait du bien. Alors l’année prochaine, we’re back !

Thème 1 : J’ai 10 ans, d’après la chanson d’Alain Souchon. Nous décidons d’aller au Parc des Tuileries, où il y a une fête foraine. On aimerait bien prendre des enfants en photo, mais voilà, il fait froid et c’est à peine 10h du matin. N’ayant pas de gosse sous la main, on décide de retomber nous-mêmes en enfance : pêche au canard et marelle au programme !



Thème 2 : Padam, padam, d’après la chanson d’Edith Piaf. Lecture des paroles pour trouver l’inspiration : mouais. Ça parle de Paris, de musique et de nostalgie. Où est-on sûr de trouver des musiciens dans Paris ? Dans le métro, bien sûr ! Willène a assuré sur ce coup-là parce que moi j’ai pas du tout été inspirée par ce thème… Et vu ce qu’il tombait dehors, notre tentative d’aller trouver des musiciens devant un monument de Paris a été rapidement avortée.



Thème 3 : Sous les pavés. Une référence à « Sous les pavés, la plage », le slogan de mai 68 ? Après tout, on est à Paris Plages, alors on va photographier une plage ! Du sable, des jouets en plastique, et hop, on se fabrique notre petite plage privée sur les quais. Pour le 2ème cliché, on récupère une petite Tour Eiffel en métal chez un des marchands à touristes installés au bord du fleuve, et on va shooter sur la Pointe Dauphine. Comme on le voit sur nos photos, on s’est vraiment sali les mains pour l’art pour ce thème-là ! Je pense que ce sont mes photos préférées de la journée, surtout parce qu’on s’est beaucoup amusées en les prenant…



Et maintenant, quelques autres clichés de la journée, que nous avons décidé de ne pas soumettre mais qui me plaisent bien. Je retournerai certainement faire une séance dans une fête foraine. Le décalage entre le côté ancien et usé des manèges et leurs couleurs criardes est très intéressant.








A suivre : les nouvelles aventures de notre ami Dark Vador.

dimanche 17 juillet 2011

SUR LE PONT D’AVIGNON

Saviez-vous qu’à l’origine, la chanson s’intitulait  "Sous le Pont d’Avignon" ? Car à l’époque, on dansait sur les berges, pas sur le Pont… 

Aujourd’hui, je vous propose des clichés d’Avignon, plus exactement du Palais des Papes (photos 1, 2, 3), du fameux Pont (photos 4, 5, 6, 7, 8, 9), et, pour finir, de la porte qui mène de l'extrémité du pont au rempart entourant la ville, lequel joint les tours (photos 11, 12, 13).
 
Sur le plan technique, je me rends compte qu’il est difficile de prendre des monuments en photo sans faire des "photos de touristes". Il faut trouver un angle différent, des détails qui pourraient sembler insignifiants mais qui constituent en fait des sujets photographiques intéressants. En tout cas, j’ai eu la bonne idée de garder le filtre polarisé sur mon objectif, et j’ai donc obtenu des ciels bleus superbes.












 



A suivre : samedi prochain, je participe au concours photo organisé par la Fnac dans le cadre de Paris Plage avec Willène. Je pense que je publierai quelques clichés de la journée.

lundi 11 juillet 2011

LES RENCONTRES D'ARLES

Tous les étés, à Arles, ont lieu les Rencontres Photographiques. Ce que j'ignorais jusqu'à la semaine dernière... Je suis donc allée, le 7 juillet, à la Nuit de la Roquette (merci à Julie pour la soirée !), qui se déroule en parallèle des Rencontres. Dans les rues, ainsi que dans plusieurs magasins, maisons ou bâtiments municipaux, on peut voir des expositions photos très variées, autant au niveau de la technique que des couleurs ou des formats. Le contraste entre les images et le cadre de l'exposition est fascinant, pour preuve la photo numéro 2 : le bush australien projeté sous des voûtes gothiques.
A la tombée de la nuit, des images, photos, films, sont projetés sur les murs de la ville, un peu partout dans la vieille ville. Les œuvres proposées sont très différentes les unes des autres, on passe d'un court métrage d'animation sur une araignée prédatrice (très réussi mais aussi très dérangeant pour les froussards de mon espèce) à une projection de photos de l'Afrique en noir et blanc.

J'ai aussi inclus dans la série la photo d'une sculpture d'une artiste provençale appelée Sourski, qui réalise des œuvres très surprenantes.











Le site des Rencontres : www.rencontres-arles.com/A11/Home
Le site de Sourski : www.sourski.com

A suivre : Sur le pont d'Avignon... (eh non, pas la mer !)

dimanche 3 juillet 2011

CHARLIE JAZZ FESTIVAL

Non, ce blog n'est pas à l'abandon ! J'ai eu beaucoup de travail, et donc moins de temps pour faire des photos. J'aurais bien voulu poster des photos de l'exposition sur Manet qui a lieu au musée d'Orsay, mais, depuis la dernière fois que j'y suis allée, il est interdit de prendre des photos. Je n'avais rien de nouveau à publier... Mais en ce moment, je suis en vacances, et pour mon grand retour sur la blogosphère, j'ai fait un truc extraordinaire : j'ai pris des êtres humains en photo !

Tous les ans, à Vitrolles, a lieu le Charlie Jazz Festival. Il s'agit de jazz au sens large du terme, car les musiciens et les styles viennent de tous les horizons. J'arrête là les précisions musicales, mes connaissances en la matière étant, à ma plus grande honte, franchement limitées. La preuve : quand j'ai traîné mon neveu de 6 ans près de la grande scène, avant le concert du soir, pour lui montrer les instruments de musique, il m'a dit, l'air de rien : "Tatie, ça c'est un balafon". Moi : "un quoi ?" - "Un balafon". - "Ah, ben... si tu le dis." En gros, la chose ressemble à un xylophone, c'est un instrument africain.




Le premier groupe s'appelle RETROVISEUR. Il s'agit d'un quatuor issu du Conservatoire de Musique de Paris, composé d'un saxophoniste, d'une contrebassiste, d'un batteur et d'un joueur de vibraphone (vibraphoniste ?). Dixit le programme du festival, leur musique est "basée sur l'énergie, nourrie d'éclats bruitistes et de télescopages vers le rock". Autrement dit, ils sont déchaînés et font beaucoup de bruit. C'est vachement sympa ! J'espère que les clichés rendent justice à la formidable énergie qu'ils déploient sur scène.

Dans la deuxième série de photos, on voit le groupe HAÏDOUTI ORKESTAR. Pour la petite histoire, toujours selon le programme, "les Haïdoutis sont des brigands ou des rebelles qui sévissaient dans la Bulgarie et dans la Macédoine entre le 14ème et le 18ème siècle". Musique d'inspirations balkanique et tsigane, donc.

Enfin, sur scène, Majid BEKKAS, un musicien marocain qui en plus de chanter, joue du guembri et du oud.

Je le répète, il s'agit bien d'un festival de jazz.

RETROVISEUR








HAÏDOUTI ORKESTAR





MAJID BEKKAS




A suivre : je préfère ne rien promettre, mais il y aura sûrement la mer !